Mise au point du directeur des Affaires culturelles sur l’espace Guy-Drut

CAP’EM ou l’art du mensonge !

Régulièrement attaqué sur le site du groupe CAP’EM, sans pouvoir utiliser mon droit de réponse, j’ai en ma qualité de directeur des affaires culturelles, de surcroît chef d’établissement, titulaire des licences ministérielles d’entrepreneurs de spectacles des groupes 1 et 3, diplômé en sécurité des ERP et titulaire du SSIAP 1, décidé de répondre publiquement et de manière tout à fait factuelle aux attaques éhontées du groupe CAP’EM sur les attaques relevant de la scène de spectacle de l’espace Guy-Drut, dont la réussite n’est plus à démontrer.

Tout d’abord, il est intéressant pour les lecteurs de savoir que le permis de construire de l’extension de l’espace Guy-Drut a été signé par monsieur Quinion lui-même, en sa qualité de l’époque d’Adjoint au Maire délégué à l’urbanisme (voir document joint).

Il est vrai qu’aujourd’hui, sa casquette de tête de liste d’une opposition municipale lui impose, en bon politicien apparatchik, de renier le passé, mais les faits sont là, et ils ne sont pas opposables à la véracité des évènements.

Il est aussi intéressant de savoir qu’à l’époque, ce même monsieur Quinion était partisan de la construction d’une salle de spectacle, qui, au bas mot, aurait coûté plusieurs millions d’euros, sans compter l’impact écologique.

Pour reprendre au premier degré les propres termes de CAP’EM dans sa communication du 14 octobre, OUI cent fois OUI l’extension de l’espace Guy-Drut pour la création de la scène est fabuleuse, et ce pour 3 points essentiels.

1°) Son coût pour la commune, qui ne représente qu’environ 450.000 euros, pour une salle labélisée de catégorie 3 (jusque 700 places).
Pour information la salle de Croissy Beaubourg, d’une capacité de 330 places, a couté 4,5 millions euros.

2°) Son emplacement, qui n’a pas dénaturé le site, n’a pas sacrifié des mètres carrés de nature, et n’a pas eu de nuisance visuelles pour le voisinage.

3°) L’esprit novateur de ce concept, qui aura permis de rationaliser les coûts et aura offert un confort partagé entre les sportifs qui ne sont plus dérangés par la préparation des spectacles et les artistes qui peuvent œuvrer sur une scène digne de ce nom.

Enfin un intérêt pour le public, qui peut désormais assister à des spectacles de plus grande importance, avec un confort acoustique et visuel digne des scènes régionales.

De parole de pompier, nous sommes la seule salle dans toute l’Île-de-France à être labélisée salle de sports et de spectacle à la fois.

Nous sommes aujourd’hui dans la deuxième année de fonctionnement, et avons accueillis à ce jour 39 spectacles et animations tout publics, ainsi que 13 spectacles scolaires et quatre fêtes de fin d’année scolaires.
Le tout ayant réuni près de dix mille spectateurs.

Effectivement, cette réalisation ne sert à rien !!!

Cette salle qui, loin de faire la risée, de par sa conception suscite la curiosité et l’étude de communes qui comme la nôtre ont besoin d’un tel équipement mais ne veulent pas pour autant s’endetter.

N’est-ce pas là l’essence même d’une vraie politique municipale ?

Améliorer et offrir des équipements de qualité, tout en préservant les usagers de tarifs prohibitifs et les habitants d’une augmentation de la fiscalité communale.

Mais pour se rendre compte de tout ceci, encore faut-il avoir assisté au moins une fois à un spectacle, ce qui malheureusement n’est pas le cas présent.

De ce groupe de médisance, seuls Monsieur Le Meur et Madame Stocker peuvent donner leur avis en connaissance de cause.

Et ce n’est un secret pour personne que de dire qu’en la matière, ils ne partagent pas du tout l’avis et les écrits de leur premier de liste.

Comme toute construction, nous essuyons quelques malfaçons pour lesquelles nous sommes actuellement en procès, mais qui heureusement ne gênent en rien le fonctionnement ni la qualité des prestations offertes.

En conscience et par souci des finances locales, la municipalité responsable a mis en place un plan de sauvegarde, permettant au bâtiment de ne pas se dégrader plus en avant.
Alors Oui, pour quelques mois, ici et là à l’arrière du bâtiment nous avons mis des gouttières additionnelles, et autres mesures permettant à l’eau de ne pas s’infiltrer.

C’est ce que j’appelle du bon sens et de la réactivité, au-delà des actions en justice dont tout le monde connaît malheureusement les lenteurs.

La grande différence entre CAP’EM et l’action municipale, c’est que le premier est uniquement dans la posture politique au sens le plus détestable du terme, et la deuxième dans l’action et la gestion quotidienne.

Mesdames et messieurs de CAP’EM, votre volonté égocentrique de venir aux affaires ne vous autorise pas à mentir aux habitants, ni à salir l’action des fonctionnaires qui, dévoués et passionnés, permettent à Émerainville d’exister de manière reconnue sur tout le bassin, y compris au-delà de son agglomération de rattachement.

Pour l’heure vous n’avez rien prouvé, sinon votre acharnement aux mensonges permanent.
Tantôt le stade, pour lequel le football club vous a déjà demandé de ne pas parler en son nom (voir document joint), surtout pour des dires des sottises, tantôt l’espace Guy-Drut… Manqueriez-vous d’imagination ?

Comme il ne suffit pas dire ou d’écrire pour que les choses existent autrement que dans votre imaginaire, je vous mets ici au défi de trouver un seul président d’association sportive témoignant d’une gêne occasionnée par l’utilisation de la scène.

Je suis fier de servir cette municipalité, comme je suis fier de l’équipe qui m’assiste dans cette mission.
Ce que nous faisons, nous le faisons pour le public qui, au travers de leur présence sans cesse grandissante et des remerciements dont il nous gratifie, nous le rend bien.